Explicatif de Lian Hearn
Les trois livres (*) qui composent Le Clan des Otori sont situés dans un pays imaginaire vivant à l’heure de la féodalité. Cette situation et cette période n’ont pas d’équivalents réels dans l’histoire, même si l’on peut découvrir dans ces pages maint écho des coutumes et des traditions japonaises et même si les saisons et les paysages sont ceux du Japon, Les « parquets du rossignol » (uguisubari) sont une invention authentique. On en confectionna dans un grand nombre de temples et de manoirs, et on peut en admirer les deux exemples les plus fameux au château de Nijo et au Chion’in, à Kyoto. J’ai donné des noms japonais aux lieux du roman, mais ils n’ont que peu de rapport avec la réalité, en dehors de Hagi et de Matsue qui occupent à peu près leur position géographique réelle. Quant aux personnages, ils appartiennent tous à la fiction, si l’on excepte le peintre Sesshu, auquel il semblait impossible de forger un double.
J’espère que les puristes ne me tiendront pas rigueur des libertés que j’ai prises. Ma seule excuse est qu’il s’agit ici d’une œuvre d’imagination.
LIAN HEARN
(*) Note de la personne ayant fait l’ebook, 5 ebooks seront présentés, car la série comprend 5 livres à ce jour.